Un responsable égyptien avait affirmé il y a plusieurs jours que Fahmy serait libéré peu après son collègue australien Peter Greste, condamné comme lui à sept ans de prison, et remis en liberté puis expulsé dimanche sur décret présidentiel. Mohamed Fahmy a dû renoncer à sa nationalité égyptienne pour pouvoir espérer être libéré. L’avocate libano-britannique dénonce dans sa lettre une détention «illégale» et avertit qu’elle s’apprête à venir «au Caire très prochainement pour voir Fahmy et évoquer avec lui les perspectives de sa libération».
Fahmy, directeur du bureau d’Al Jazeera au Caire, avait été arrêté en décembre 2013 avec Greste et un troisième journaliste de la chaîne qatarie Baher Mohamed, de nationalité égyptienne. Ils sont tous trois accusés d’avoir travaillé «illégalement» en Egypte et d'avoir «falsifié» des informations en couvrant la répression sanglante des manifestations des partisans du président islamiste Mohamed Morsi, destitué et arrêté par l’armée en juillet 2013.