L’état des infrastructures de la ville d’Ait Melloul dérange la population locale. «Les habitants en ont assez des infrastructures délabrées de la ville, notamment les nids-de-poule qui jonchent les routes, les canaux d’égouts obstrués, ainsi que le manque de canalisation dans plusieurs quartiers», martèle Hicham Birouk, un acteur de la société civile à Ait Melloul, approché par Le360.
Cet acteur associatif ajoute que «les grandes artères de la ville, ainsi que les rues et ruelles manquent d’éclairage public; même le quartier industriel, l’un des plus grands de la région Souss-Massa en souffre». Il a souligné, par la même occasion, que les requêtes de la population locale ainsi que de la société civile sont restées lettre morte au Conseil communal.
En plus des infrastructures routières et de l’éclairage public, le domaine culturel est aussi marginalisé, fait savoir Hicham Birouk. «La ville manque de complexes socioculturels et de maisons de jeunesse. Ceux qui existent manquent de moyens et de matériels qui auraient permis aux jeunes de la ville d’aiguiser leurs talents», poursuit-il.
Cet acteur associatif s’est aussi plaint de la situation environnementale de la ville, où «des odeurs pestilentielles dérangent de plus en plus la population qui vit un enfer insupportable», martèle-t-il, tout en soulignant que plusieurs quartiers ne disposent pas de bacs à ordure alors que la population s’acquitte de ses taxes locales.
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Toujours en rapport avec le volet environnemental, Hicham Birouk a souligné que la ville a besoin d’espaces verts et de parcs de jeux pour la population locale. «Les habitants d’Ait Melloul se rendent à la ville d’Agadir pour se divertir», s’indigne-t-il.
Pour sa part, Abdelkabir Fakoun, président de l’Association Al Wifak d’Ait Melloul, a confirmé que le quartier industriel, qui regroupe des centaines d’artisans, souffre grandement de l’absence d’infrastructures telles que l’éclairage public ainsi que des espaces pour abriter des activités artisanales. En plus, dit cet interlocuteur, les routes qui desservent le quartier industriel sont impraticables, et tout le quartier se transforme en mare d’eau en cas de précipitations.
Cet acteur associatif dénonce, lui aussi, l’absence de réaction du Conseil communal, et ce malgré les sollicitations des personnes impactées par ces problèmes.
Le360 a tenté de contacter Hicham Elkaissouni, président du Conseil communal d’Ait Melloul, pour le faire réagir sur ces dossiers, nos sollicitations n’ont pas eu de retour.