Aïd al-Adha: les intermédiaires et les fonctionnaires font flamber les prix

Un mouton, étiqueté par l'ONSSA, et prêt pour le sacrifice rituel de Aïd Al-Adha. 

Un mouton, étiqueté par l'ONSSA, et prêt pour le sacrifice rituel de Aïd Al-Adha.  . Le360

Revue de presseKiosque360. A quelques jours à peine de la fête du Sacrifice, le prix du mouton a légèrement augmenté. La faute en revient aux intermédiaires, mais aussi à l’augmentation de la demande suite au virement anticipé du salaire des fonctionnaires.

Le 28/08/2017 à 06h42

Le prix du mouton a été légèrement revu à la hausse à quelques jours de l’Aïd al-Adha. Dans son édition de ce lundi 28 août, Al Akhbar précise que cette hausse concerne essentiellement trois races très prisées dans les grandes villes. Ainsi, en moyenne, un mouton de race Sardi se vend-il à 4.500 dirhams, contre 3.500 dirhams pour les races Dammane et Timahdite.

Le journal explique cette hausse du prix du mouton par l’intervention des intermédiaires, les célèbres «Chennaqa», qui achètent à tour de bras avant de revendre, sur place ou dans d’autres souks, à des prix majorés. Le journal affirme aussi que la hausse est, de même, due à l’augmentation de la demande puisque les fonctionnaires du secteur public ont commencé à percevoir leurs salaires du mois d’août vendredi dernier.

En effet, le ministère de l’Economie et des finances avait annoncé que les salaires des fonctionnaires du secteur public seraient virés sur les comptes des intéressés dès vendredi 25 août. D’autres organismes ont pris la même initiative, à l’image de la CIMR (Caisse interprofessionnelle marocaine des retraites) qui a décidé de verser leurs indemnités et pensions aux retraités dès ce lundi 28 août.

Chiffres à l’appui, Al Akhbar rappelle que l’offre en bêtes de sacrifice pour l'Aïd al-Adha est plus qu’abondante, avec quelque 9 millions de têtes, au moment où les besoins sont estimés à 5,43 millions têtes, dont 4,9 millions d'ovins et 530.000 de caprins.

Citant le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, le journal rappelle aussi que l’état sanitaire du cheptel est satisfaisant, grâce aux campagnes de contrôle et de vaccination menées régulièrement par les services compétents de ce département.

Par Zineb El Ouilani
Le 28/08/2017 à 06h42