L’Aïd approche. Et le prix du mouton, dans plusieurs souks, va bien au-delà des estimations des acheteurs, qui s’étaient basés sur les chiffres du ministère de l’Agriculture. Ces quantifications statistiques laissaient entendre que l’offre dépasserait la demande, ce qui se répercuterait sur les prix en faveur du consommateur, fait remarquer le quotidien Assabah en Une de son édition de ce lundi 21 septembre. Mais il n'en est rien. Pour ce qui est des éleveurs et des intermédiaires, poursuit le quotidien, ils tablent sur ce mardi, jour de virement des salaires des fonctionnaires de l’administration publique et des collectivités locales, pour céder un plus grand nombre de têtes.
C’est dire que les prix seront revus à la hausse durant les deux jours précédant la fête du sacrifice. Des prix qui ont déjà atteint les 7.500 dirhams, au grand désespoir des citoyens dont le porte-monnaie a déjà souffert du Ramadan et de la rentrée scolaire. Et ceux qui préfèrent attendre la veille de la fête pour acquérir le mouton à un prix raisonnable risquent, prévient le quotidien, d’avoir une mauvaise surprise. En effet, il n’est pas exclu que, comme il y a de cela quelques années, l’offre ne puisse alors plus répondre à la demande, ce qui entraînera une escalade des prix.
