L’Office national des aéroports (ONDA) a dû faire appel aux services des techniciens militaires des Forces armées royales (FAR) pour assurer la sécurité de l’aviation civile dans les aéroports du royaume.
Selon Assabah, qui relate les tenants et aboutissants de cette grève dans son édition de ce vendredi 5 janvier, le décrochage était prévu pour le 18 de ce mois, mais il a été anticipé à cause de la décision de la direction générale de l’ONDA de muter, à Oujda, le secrétaire général du syndicat des techniciens, affilié à l’UMT, ainsi que le délégué des cadres. Et pour des postes qu’ils ne maîtrisent pas, ajoute le journal.
Au total, assure Assabah, ils ont été 250 techniciens à observer la grève qui a commencé jeudi alors qu’une équipe spéciale a été maintenue en place pour assurer la sécurité des vols royaux et des opérations ayant un caractère d’urgence comme les évacuations par voie aérienne.
D’ailleurs, relève Assabah, un «important vol», reliant Paris et Dakar, a bénéficié des services de cette équipe de techniciens permanenciers.
Quant au reste des vols, ils ont pu bien se dérouler grâce à l’intervention des techniciens de l’armée qui sont généralement formés pour intervenir dans ce genre de cas et éviter que de sensibles services publics ou infrastructures soient immobilisés.
Mais cela ne change rien à une situation qui reste tendue à l’ONDA entre les revendications du syndicat et la hiérarchie.
Selon Assabah, cette situation risque de se débloquer bientôt avec cette grève-surprise et le risque de voir les choses empirer.