A Rabat, une plage devenue bar à ciel ouvert

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Revue de presseKiosque360. Les plages de Rabat se sont transformées en QG des automobilistes avides de soirées alcoolisées. Les habitants de la capitale dénoncent des actes “indécents”.

Le 17/12/2020 à 21h00

La côte de Rabat s’est transformée en quelques mois en destination privilégiée des automobilistes qui préfèrent consommer de alcool et écouter de la musique en plein air. C’est en tout cas ce qu’indique Assabah, dans sa livraison du 18 décembre. Selon le quotidien, certains endroits connaissent une grande affluence, en lieu et place des bars à l’ère du Covid-19.

Ce phénomène social a pris une ampleur progressive depuis la levée du confinement sanitaire, ainsi qu’en marge de l’accélération de la propagation du virus. En effet, ces individus préfèrent se rendre à la plage plutôt que dans des bars, compte tenu de leur peur d’une éventuelle contamination dans un endroit fermé.

Ce qui méconte certains habitants de la capitale qui qualifient ces actes d’“indécents” comme à Harhoura. Cette petite agglomération balnéaire et résidentielle s’est transformée en QG des alcooliques, qui passent leurs soirées loin des contrôles de police.

Sollicités par Assabah, certains habitants de la ville se disent contraints de rester cloîtrés chez eux et ne peuvent pas profiter de promenades sur la côte rbatie, afin de ne pas avoir à croiser ou voir des consommateurs d’alcool en plein air, notamment lorsqu’ils sont accompagnés de leurs familles. Cette décision s’explique, selon eux, par l’échec des autorités locales à mettre fin à ce phénomène.

Toujours selon la même source, chaque automobiliste se rend dans ces endroits muni de canettes de bière. D’après un témoin, les automobilistes appartiennent à différentes catégories sociales, se référant aux bouteilles laissées face à la mer dont les prix peuvent dépasser 1.500 dirhams. 

Par Khalil Rachdi
Le 17/12/2020 à 21h00