80% des Marocains comptent sur leurs relations personnelles pour satisfaire leurs besoins au niveau des administrations publiques. Telle est la conclusion phare de la dernière enquête de Transparency International. La presse de ce mercredi 10 juillet consacre ses colonnes aux résultats de cette étude.
"Une mauvaise nouvelle pour Benkirane", titre Akhbar Al Yaoum qui résume les principaux résultats de l’enquête en un schéma. En somme, le rapport de l'ONG internationale démontre que "76% des Marocains interrogés comparent la corruption à un "champion dans le secteur public", "72% considèrent que les mesures gouvernementales pour lutter contre la corruption ne sont pas efficaces" ou encore que "56% des Marocains estiment que la corruption a augmenté au cours des deux dernières années".
Santé, justice et sûreté nationale... les secteurs plus touchés
Selon le journal, l’enquête menée auprès de 1.000 personnes, relève que les secteurs les plus touchés sont la santé, la justice et la sûreté nationale. A lire Al Ittihad Al Ichtiraki, la corruption a encore la peau dure. Le journal titre à sa Une que "40 à 49,9% des Marocains interrogés reconnaissent avoir commis des actes de corruption durant l’année précédente". Ces résultats classent le Maroc en très mauvaise position au niveau mondial, précise le quotidien.
Les chiffres sont là ! La corruption continue de sévir, et ce en dépit des mesures entreprises aussi bien par les pouvoirs publics que par la société civile. Le Maroc reste un très mauvais élève en la matière. Malgré les grandes annonces, aucune évolution positive n'a été enregistrée depuis l'arrivée du gouvernement Benkirane aux commandes. La preuve en chiffres...