"La réintégration du Maroc à l’UA est souhaitée et saluée non pas uniquement par les pays africains mais par le monde entier, notamment les partenaires de l’Afrique qui se réjouissent que le Maroc, un pays majeur, revienne dans son institution de référence pour consolider le développement et le rôle de l’Afrique sur la scène internationale", a souligné Youssef Ouédraogo, qui était mardi 13 décembre, l’invité de la matinale sur Médi1 TV.
Le Maroc s’est rapidement et très tôt inscrit dans une vision panafricaine en soutenant les États africains en transition; notamment en matière de maintien de la paix et de la sécurité, et du renforcement de la lutte contre les fléaux nouveaux, à savoir le terrorisme et l’intégrisme, sans oublier toutes les difficultés que ces pays peuvent rencontrer. Une vision qui fait du Maroc un pays exemplaire, a-t-il confirmé.
Les pays africains sont invités à imiter l’engagement du Maroc en faveur du développement de l’Afrique, a-t-il expliqué, estimant que si ces pays arrivaient au rang du Maroc, l’Afrique cesserait d’être appelé le continent marginalisé.
"L’un des grands problèmes de notre continent c’est de bâtir les infrastructures, notamment le transport, les télécommunications et l’énergie, un domaine où le Maroc a beaucoup d’expérience à partager, à travers la centrale solaire NOOR, la plus importante au monde, qui est aujourd’hui un référentiel", a-t-il dit. Selon lui, le soutien du Maroc aux autres pays africains va accroître le potentiel énergétique de l’Afrique et permettre au continent de construire des économies plus robustes et plus compétitives.
"Il faut saluer le fait que sous le leadership de sa majesté le roi Mohammed VI, le monde entier s’est réuni à Marrakech pour la COP22, une conférence décisive sur le climat qui a défini un agenda complet pour aller à l’action concrète", a-t-il relevé, soulignant que "l'avenir de l’Afrique est dans l’Afrique et c'est la nouvelle Afrique que nous cherchons pour rompre avec le passé et permettre au continent de compter à l’échelle mondiale".
Concernant les relations entre le Maroc et le Burkina Faso, l’ancien Premier ministre a souligné l'excellente coopération "dynamique et multi sectorielle" unissant les deux pays. Une coopération qui prend de plus en plus d’envergure au travers de l’agriculture, des techniques artificielles pour apporter la pluie, de l’élevage, les infrastructures à la coopération financière, le renforcement des capacités institutionnelles et administratives, la bonne gouvernance et la sécurité.