Les 23 accusés du meurtre avec préméditation de 11 membres des forces de l'ordre, dans le camp de Gdeïm Izik à Laâyoune en 2015, ont tenté de cacher leur désarroi après que leurs trois témoins à décharge, et contre toute attente, aient torpillé leurs allégations selon lesquelles ils avaient été maltraités au moment de leur arrestation.
Après le cinglant revers essuyé lundi par les accusés, ces derniers ont voulu ce mardi détourner l’attention en interrompant l’audience réservée à l'audition des témoins à charge et en provoquant la Cour.
"Ce sont de basses manœuvres", a déclaré l'avocat de la partie civile Mohamed Chehbi. "La Cour a le droit d'auditionner les témoins à charge pour établir la vérité", a-t-il ajouté.
Des observateurs français ont exprimé à le360 leur indignation face aux provocations et au comportement des accusés. L'Association des amis et des familles des victimes du camp de Gdeim Izik s'est quant à elle déclarée confiante en la justice marocaine.
