«La position du CNDH à ce sujet n'a pas changé. Le Conseil est pour l'abolition de la peine capitale car un crime, aussi horrible soit-il, ne peut être combattu par une mort», a estimé Amina Bouayach qui réagissait à la vague d'indignation suscitée par le terrible viol suivi du meurtre du petit Adnane, 11 ans, à Tanger.
«Cet assassinat abominable doublé d'une agression sexuelle a provoqué un terrible choc chez les gens, dont une partie a appelé à appliquer la peine capitale», a-t-elle affirmé. Et d'ajouter que les pays qui ont aboli la peine de mort ont obtenu de meilleurs résultats en termes judiciaires que les pays qui ont maintenu la peine capitale.
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Par ailleurs, la présidente du CNDH a abordé le rapport thématique de l'institution qu'elle préside, lié aux évènements de Jerada survenus en 2018. «Ce rapport, a-t-elle indiqué, a pour objectif, d’une part, de soumettre des propositions basées sur l’approche des droits de l’homme, qui serait de nature à contribuer à résoudre les questions liées aux revendications exprimées durant les protestations de Jerada et, d’autre part, à tirer les enseignements à même d’éviter que de tels événements ne se reproduisent dans des contextes similaires», a précisé la présidente du CNDH.
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Amina Bouayach a fait part, par ailleurs, du parachèvement des structures régionales du CNDH, dont ses représentations dans les Provinces du Sud, comme à Dakhla et à Laâyoune.
Enfin, Amina Bouayach a annoncé que le Conseil allait entamer l'élaboration d'un rapport autour de la pandémie du Covid-19 au Maroc.