Cet appel a été adressé notamment au ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, en sa qualité notamment d’ancien avocat de leur cause, et au ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, et ce, à l’occasion du 11e anniversaire des sinistres évènements du camp de Gdeim Izik où, le 8 novembre 2010, onze éléments des forces de l’ordre (police, gendarmerie, forces auxiliaires, mais aussi des membres de la protection civile) ont été sauvagement assassinés par des séparatistes à la solde du régime militaire d’Alger.
«Nous appelons le gouvernement à nous soutenir dans nos futures actions», a affirmé Ahmed Atertour, président de l'Association de coordination des familles et amis des victimes de Gdeim Izik, dans une déclaration pour Le360. Après avoir fait un rappel des massacres du camp, Ahmed Atertour a précisé que son association envisage de soumettre le dossier de Gdeim Izik au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève.
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«Nous accusons l’Algérie d’être derrière cette tragédie, car les auteurs de la tuerie de Gdeim Izik ont été formés à l’université algérienne de Boumerdès», a poursuivi Ahmed Atertour qui prévoit de rencontrer des responsables onusiens à New York.
De son côté, Miloud Belhouari, père de l’une des victimes, a indiqué que les familles n’ont pas encore fait le deuil de leurs proches assassinés dans les camps. «Nous allons poursuivre nos actions en demandant le soutien du gouvernement», afin d’obtenir des réparations morales (statut de martyrs) et matérielles.
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Les victimes des évènements de Gdeim Izik ont été lynchées, tuées et leurs corps ont été mutilés de façon abjecte et inhumaine sans même pouvoir jouir du statut de martyr, rappelle la coordination.
Il faut rappeler qu’en 2017, la chambre criminelle près la cour d'appel à Salé a condamné 23 séparatistes à la solde d’Alger à des peines allant de deux ans de prison ferme à la perpétuité.