Les protestataires, qui contestent l'autorité de Mohammed Ziane, lui reprochent, en sa qualité de coordinateur national du parti, en plus de prises de position "unilatérales et déplacées", une "inefficacité" dans la mise en œuvre du plan d'action de la formation.
Isaac Charia, membre du bureau politique et (futur ex?) bras droit de Me Ziane, avocat de profession, appelle à un changement à la tête du Parti marocain libéral et demande le renouvellement des structures du parti ainsi qu'un rajeunissement de ses cadres dirigeants.
Pour Isaac Charia, la crise ne date pas d’hier, mais s’est aggravée avec la diffusion de communiqués engageant le parti, mais sans que ses instances dirigeantes ne soient préalablement consultées. "Les positions du parti n’étaient plus examinées par les instances de notre formation (…) avec l’actuelle direction, nous allons droit dans le mur", ajoute Isaac Charia, pour lequel "il ne faut plus cacher les évidences".
"Le coordinateur national, et je nomme Mohammed Ziane, s’est écarté des principes du parti", ajoute-t-il, pour expliquer la raison pour laquelle il a pris la décision de rejoindre les membres du mouvement réformateur.
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"Le mouvement réformateur a ainsi décidé de tenir, le samedi 26 décembre, à Casablanca, une session du Conseil national", annonce Isaac Charia, lui aussi avocat de profession.
D'après ce membre dirigeant de premier plan au PML, "le Conseil national, composé d'une centaine de personnes, décidera du choix de tenir, ou non, un congrès national extraordinaire".
