Les responsables des deux partis ont affirmé, mardi 7 juillet, avoir demandé, la veille, aux président des deux chambres du Parlement la convocation immédiate des commissions parlementaires des Affaires étrangères et des droits de l'Homme.
Le Maroc a sommé Amnesty de lui transmettre le plus rapidement possible les "preuves des allégations fallacieuses" accusant le royaume d'avoir espionné les téléphones de certaines personnes.
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"Le PPS s'est toujours distingué en réagissant promptement à chaque fois que le Maroc fait l'objet d'attaques. Il a toujours été un défenseur des causes et des intérêts nationaux", a déclaré le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdallah.
"La réunion des deux commissions parlementaires, a ajouté Benabdallah, sera l'occasion de réaffirmer cette position inaliénable. Nous continuerons à militer pour la consolidation de la démocratie et nous n'accepterons jamais que la réputation du Maroc soit ternie", a souligné le chef de file du PPS après avoir eu un long entretien avec le secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi.
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Le bras droit de ce dernier, Rachid Abdi, chef du groupe parlementaire de ce parti dans l'opposition, a abondé dans le même sens, affirmant que "tous les acteurs politiques de divers horizons condamnent les attaques contre les acquis démocratiques réalisés depuis 20 ans par le Maroc".
"Nous allons continuer, a-t-il insisté, à militer pour la préservation de ces acquis".