Cette gouvernance sécuritaire a été échelonnée "en plusieurs étapes autour de la vie politique et la question des droits de l'Homme. Elle a pour fil conducteur les recommandations de l'Instance équité et réconciliation (IER), explique le président du CEDHD, El Habib Belkouch.
Ce long et riche parcours est marqué également par des chantiers de réformes dont que l'arrivée au pouvoir des socialistes (USFP), des islamistes (PJD) et la promotion des droits de l'Homme dont ceux de la femme et de l'enfant.
Les réformes ont aussi porté sur la reconnaissance de la langue amazighe, l'adoption du nouveau Code de la famille, l'élaboration du Rapport du cinquantenaire - qui évalue la gouvernance politique, économique, culturelle et sociale-, l'approbation de la Constitution de 2011 et l'élargissement des libertés.
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"L'évaluation de ces différentes actions a été à l'origine de la création du Centre d'études en droits humains et démocratie" qui s'est orienté, à un moment de son parcours, à "l'analyse des politiques publiques en matière des droits de l'Homme", précise Belkouch.
Ainsi, de nombreux cadres du CEDHD ont contribué à améliorer cette gouvernance sécuritaire, en supervisant des conférences, des colloques et des ateliers organisés au sein des institutions de formation des cadres de la sûreté nationale, de la gendarmerie royale et des Forces armées royales, en plus d'autres personnels comme ceux des prisons.
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"Cet ouvrage, élaboré en partenariat avec une institution danoise, présente, selon le président, les synthèses de réflexions qui se dégagent de l'expérience du centre en matière de gouvernance sécuritaire vue de l'angle des droits de l'Homme". Et de conclure par le fait "qu'il y a peu d'expériences (gouvernance et droits de l'Homme) en la matière à travers le monde, notamment dans les pays du Sud".