D'emblée, Nabil Benabdallah nous livre une information en exclusivité en annonçant qu'il se présentera, à la demande des militants, dans une des circonscriptions de Rabat, la capitale politique du pays. Il précise qu'il aurait aimé rester en retrait pour diriger la campagne électorale de son parti. Mais, le devoir et l'intérêt national semblent être plus forts dans la prise de cette décision.
Evoquant le président algérien qui a dépassé les lignes rouges en s'attaquant à la monarchie, le chef du PPS a qualifié de "mal élevés" les propos d'Abdelmadjid Tebboune.
L'Espagne n'a pas échappé, et à raison, à ses vives critiques concernant l'accointance de ce pays avec le régime militaire d'Alger à propos de l'intégrité territoriale du Maroc. «On ne peut pas combattre le séparatisme chez soi et l'encourager chez le voisin. Quelle aurait été la position de Madrid si le Maroc avait accueilli un dirigeant du séparatisme en Espagne?», a affirmé Nabil Benabdallah.
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Pour ce qui est du gouvernement, il a pointé du doigt ce qu'il a qualifié de mauvais bilan, le travail de l’équipe El Othmani durant le quinquennat qui s'achève sous peu.
«Ses membres ont passé leur temps à se chamailler. A part les propres réalisations de certains ministres, le bilan ne milite pas en faveur de l'équipe de Saâd-Eddine El Othmani», affirme le chef de file du PPS. Au sujet d'éventuelles alliances entre les trois partis de l’opposition en vue des communales et des législatives, l'ancien ministre de la Communication et de l'Habitat estime «peu probable, voire impossible que des alliances puissent se faire conjointement au niveau des candidatures».
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«Le PPS va couvrir presque l'ensemble des circonscriptions électorales (pour les communales et les législatives), mais nous affrontons un obstacle: celui de ne pas trouver de candidats appropriés pour se présenter sous l'étiquette du parti du Livre», a-t-il regretté.
«Si les prochains scrutins se déroulent sans dépassement, le PPS est optimiste», a-t-il conclu.