Le texte a été adopté par par 42 voix contre 3 (syndicats) et 9 abstentions (Istiqlal).
C'est la première fois que la réforme de l'enseignement va être gérée et contrôlée par une loi qui s'étend jusqu'en 2030.
Après un blocage de plusieurs mois, marqué par le refus du groupe parlementaire du PJD d'alléger sa position sur les langues étrangères, le ministre de l'Education nationale, Saaid Amzazi, a poussé vendredi soir un ouf de soulagement, lui qui a oeuvré plus d'une année pour voir naître ce texte de loi, qui accorde également une place aux deux langues officielles, l'arabe et l'amazigh.
Le projet de loi va promouvoir également l'enseignement du préscolaire tout en assurant le droit à la gratuité scolaire.
La réforme va entrer en vigueur progressivement dès la prochaine année scolaire 2019/2020.