Dans sa première réaction après le vote du Conseil national du PJD, Abdelilah Benkirane l’a joué fair-play, déclarant qu’en démocratie, «il faut s’attendre à ce que les gens puissent voter contre vous».
Il insiste par ailleurs sur le fait qu’il n’était pas derrière la proposition d’amender les statuts pour lui permettre de briguer un troisième mandat à la tête du secrétariat général. «Je me suis interdit d’être partie prenante dans ce sujet» a-t-il souligné, expliquant que la proposition venait d’un des membres du parti, un «frère» et qui a réussi à en faire un débat au sein du PJD.
Pour Abdelilah Benkirane, la page est aujourd’hui tournée et sa mission à la tête du secrétariat général est finie. Il ajoute que la décision du Conseil national est respectée et il est encore trop tôt pour parler de nouvelles responsabilités au sein des instances du parti.