A l'ouverture de la réunion, le climat au siège du PPS à Hay Riad - Rabat était tendu. Certains membres du bureau politique n'ont pu retenir leur colère contre le chef du gouvernement, montré du doigt pour avoir "caché à son allié, le PPS, la dissolution du secrétariat d'Etat à l'eau, et donc, la mise à l'écart de Charafat Afilal". Dans une déclaration à la presse, Mohamed Nabil Benabdellah a indiqué que la réunion se tient à la lumière de la rencontre qui a eu lieu lundi entre des dirigeants du parti, dont lui-même, et Saâd-Eddine El Othmani.
Lire aussi : PPS-PJD: une alliance qui prend l'eau
"Nous allons informer le bureau politique de la teneur de cette réunion avant de débattre et de prendre les mesures adéquates à ce sujet", a affirmé le numéro 1 du PPS. Les travaux du bureau politique se déroulent à huis clos, a constaté un journaliste de le360. D'aucuns spéculent sur une probable sortie du PPS de la majorité gouvernementale, mais à l'heure où nous mettions en ligne, aucune décision n'avait encore filtré à ce sujet. Si une telle option est prise, il faudra s'attendre à un sérieux remaniement ministériel et l'entrée d'une nouvelle formation en jeu. L'Istiqlal serait favori.
Développement suivra.
