Vidéo. À Oujda, le parti de l’Istiqlal appelle à fermer la parenthèse du PJD

Dimanche 13 juin 2021 à Oujda, l'Istiqlal et son chef de file, Nizar Baraka, ont vertement critiqué le gouvernement El Othmani.

Dimanche 13 juin 2021 à Oujda, l'Istiqlal et son chef de file, Nizar Baraka, ont vertement critiqué le gouvernement El Othmani. . le360

C’est un véritable procès qu’ont fait les Istiqlaliens, à Oujda, au gouvernement El Othmani. En présence de Nizar Baraka, le secrétaire général du parti, ils ont appelé à tourner la page de ce gouvernement et du PJD.

Le 14/06/2021 à 13h54

Dimanche 13 juin 2021, lors d’une rencontre avec les militants du parti à Oujda, la direction du parti de l’Istiqlal (PI) n’a pas été tendre avec le gouvernement El Othmani et le PJD.

C’est Omar Héjira, membre de la direction du PI, qui a lancé les hostilités contre l’Exécutif en l’accusant d’avoir anéanti la classe moyenne. «Ce gouvernement a été incapable de faire le moindre geste envers les Marocains du monde et c’est Sa Majesté le Roi qui vole à leur secours», déclare celui qui est également député-maire de la capitale de l’Oriental.

Pour Omar Héjira, ce gouvernement n’a rien pu contrôler avec sa mauvaise gestion et surtout en période de pandémie. Il a ajouté que son parti ambitionne de diriger le prochain Exécutif, évoquant un programme électoral à vocations régionale et nationale.

Le secrétaire général du parti, Nizar Baraka, a critiqué à son tour le gouvernement El Othmani, mais n’a pas épargné non plus l’équipe de Benkirane. Pour lui, notre pays fait face à de sérieux défis, en premier lieu desquels l’affaire du Sahara, mais également à une crise économique, dans un pays qui enregistre des taux de croissance similaires à ceux des années 1990.

Pour Nizar Baraka, le gouvernement a axé ses efforts sur le secteur public et n’a rien préparé pour l’après-crise de la pandémie. Le chef de file de l’Istiqlal n’a pas manqué de rappeler les réalisations du gouvernement El Fassi, ses politiques sectorielles, la réforme de la Caisse de compensation ou encore l’augmentation des salaires et la réduction des impôts.

«Quand il a pris les rênes du gouvernement, le PJD a trouvé des plans stratégiques légués par les gouvernements Jettou et El Fassi. Mais il n'a rien laissé derrière lui», a encore accusé Nizar Baraka.

Par Mohammed Chellay
Le 14/06/2021 à 13h54