Evénement oblige, toute la presse à paraître, ce mardi, consacre ses colonnes au sommet Etats-Unis/Afrique qui s’ouvre, ce 5 août, à Washington. Une forte délégation, conduite par le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, représente le Maroc à cette manifestation organisée par l’administration Obama. Pour L’Economiste, "c’est un business forum très attendu". Le quotidien économique met en exergue le potentiel énorme en matière de partenariat, en précisant que "l'Afrique représente à peine 1,7% des importations américaines". "Au niveau du Maroc, l’accord de libre échange, entré en vigueur en 2006, ne profite pas encore suffisamment aux entreprises marocaines. Le marché américain demeure difficilement accessible en raison des normes strictes imposées, du manque de promotion et du défaut de compétitivité des structures marocaines".
Des enjeux de taille
"L’importance des enjeux liés à la participation du Maroc au sommet Etats-Unis/Afrique ne sont plus à démontrer. Le rôle et la présence du royaume sur le continent africain n’ont jamais été aussi forts et denses que durant les dix dernières années", relève de son côté Le Matin. Et de rappeler que "grâce aux initiatives du souverain dans plusieurs pays du continent, le Maroc a pu s’imposer en tant que défenseur de la stabilité politique des pays africains et de leur prospérité économique". "En plus des enjeux diplomatiques et sécuritaires, les opportunités d’affaires sont en tête des préoccupations de l’importante délégation marocaine qui prend part à cet événement d’envergure. L’occasion pour les ministres et les patrons de défricher le terrain pour un partenariat économqiue tripartite", lit-on sur Les Eco. Le quotidien croit savoir que "l’Afrique francophone est propice aux partenariats d’affaires entre le Maroc et les Etats-Unis".
L'édition 2014 du sommet Etats-Unis-Afrique est une occasion en or pour le Maroc d'affirmer ses atouts et son potentiel auprès des investisseurs et des leaders d'opinions américains et africains. Les officiels américains connaissent le poids du royaume en Afrique aussi bien sur le plan politique qu'économique. La vision de développement intégré que défend le royaume est appréciée et soutenue par l'administration Obama. Tout le monde se rappelle du discours prononcé par le roi Mohammed VI, le 2 février à Abidjan, lors du 1e Forum économique maroco-ivoirien, en marge de sa deuxième tournée africaine. "L’Afrique est un grand continent, par ses forces vives, ses ressources et ses potentialités. Elle doit se prendre en charge, ce n’est plus un continent colonisé (...). L’Afrique ne doit pas rester otage de son passé, ni de ses problèmes politiques, économiques et sociaux actuels. Elle doit regarder son avenir avec détermination et optimisme, en exploitant tous ses atouts et ses potentialités", avait souligné le souverain dans ce discours historique.