La décision de l'envoi de cette mission, comprenant également des éléments de l’Inspection générale des finances (IGF), "fait suite à des informations recoupées selon lesquelles l’ancien ambassadeur à Madagascar aurait procédé notamment à des détournements de fonds à l’occasion d’opérations humanitaires décidées en faveur du peuple malgache", a indiqué le ministère dans un communiqué.
L’ambassadeur aurait également entrepris "des actions d’ingérence dans les affaires intérieures du pays, en violation des usages diplomatiques et en contradiction avec la tradition diplomatique marocaine ancrée", ajoute le communiqué.
L’ancien ambassadeur du Maroc à Madagascar aurait aussi procédé à "des agissements discriminatoires à l’égard des communautés non-musulmanes du pays, sans respecter la diversité ethnique et religieuse de Madagascar, ni les valeurs d’ouverture et de tolérance prônées par la religion musulmane et portées par le roi Mohammed VI.