Al Akhbar évoque dans son édition du 26 novembre le projet de loi concernant les sondages, présenté aujourd'hui à la Commission interne du Parlement. Des instituts seront habilités pour la réalisation de sondages d’opinion en période d’élection. Mais toute publication des résultats sera soumise à l’approbation de la Commission nationale des sondages, dirigée par un juge. Ce dernier sera nommé par le président du Conseil supérieur de la justice.
Cette commission sera composée d’un magistrat désigné par la Cours des comptes, un membre représentant le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle, deux universitaires, deux membres de la direction des statistiques et enfin un membre de l’Institut National de statistiques et d’économie appliquée. Ces membres ne devront pas avoir exercé dans un institut de sondage depuis deux ans au minimum.
Cette loi en projet, rapporte pour sa part Assabah, réglementera très strictement la pratique des sondages : quiconque publiera des sondages non soumis à la commission risquera des peines de prison allant de 6 mois à un an, assortie d’une amende de 100.000 DH à 300.000 DH.