Le Maroc vient d’avorter une énième tentative du lobby algérien au parlement européen qui porte atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume. Ainsi, malgré l’évolution flagrante qu’a connue dernièrement la question du Sahara, l’Algérie, mentor du Polisario, continue à nager à contre-courant, commente le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du lundi 6 juin.
Le dernier fait d’armes des dirigeants de ce pays et leur lobby est cette tentative, dans un mélange des genres désespéré, de faire un parallèle entre la question du Sahara marocain et la Palestine. Cela s’est passé dernièrement au Parlement européen. Le groupe parlementaire des partis des Verts, parmi lesquels l’Algérie et le Polisario comptent encore des appuis, a essayé de faire adopter une motion portant sur «les territoires occupés et les territoires non autonomes» avec pour but de créer une confusion entre les territoires palestiniens occupés et la question du Sahara marocain. Cela en plus d’une proposition de recommandation urgente sur la liberté de la presse au Maroc.
La manœuvre a encore, une fois, été avortée. Ainsi, la délégation parlementaire marocaine, en visite à l'UE, a pu, à cette occasion, sensibiliser les députés européens sur la démarche de ce groupe de députés des Verts et des partisans de la thèse séparatiste concernant la présentation cet amendement sur «les territoires occupés et les territoires non autonomes», explique le quotidien.
Les membres de la délégation parlementaire marocaine, après avoir exprimé leur mécontentement, ont ainsi signifié leur rejet total de cet acte injustifié, et des intentions malveillantes derrière la présentation de cet amendement. Ils ont de même rejeté le projet de recommandation urgente, qui est d’ailleurs de nature à engendrer de la désinformation et un non-respect du principe d'objectivité.
En définitive, le projet de recommandation relative à la liberté de la presse a été rejeté, jeudi 2 juin 2022, lors de la réunion de la Conférence des présidents. L'amendement portant sur la question du Sahara a été également rejeté lors de la réunion de la commission des affaires étrangères le même jour, précise le quotidien.
Par ailleurs, citant un communiqué de la Commission mixte maroco-européenne, co-présidée par Lahcen Haddad (Istiqlal), le quotidien relève que, dans le but d'approfondir la consultation et la discussion avec la partie européenne, ainsi que de faire face aux manœuvres qui menacent l'intégrité territoriale de notre pays et affectent le partenariat distingué entre le Maroc et l'Union européenne, une délégation parlementaire de la Commission parlementaire mixte Maroc-UE a tenu une série de réunions au Parlement européen à Bruxelles entre le 31 mai et le 3 juin 2022.Dans ce sens, ajoute Al Ahdath Al Maghribia, les membres de la Commission parlementaire mixte Maroc-UE ont eu des entretiens avec un certain nombre de parlementaires de premier plan appartenant aux différents groupes politiques, y compris des présidents de groupes, de groupements et de commissions. Dans ce cadre, toutes les parties ont exprimé la volonté commune de poursuivre le dialogue euro-marocain et l'importance de trouver des solutions consultatives aux défis auxquels elles sont confrontées, en saisissant toutes les opportunités de coopération pour atteindre une sécurité durable et une prospérité mutuelle.