La Chambre criminelle de première instance chargée des affaires de terrorisme à l'annexe de la Cour d'appel de Salé a rejeté, jeudi, la demande de libération provisoire formulée par la défense de l'accusé Said Alouani, poursuivi pour utilisation de revenus issus de ses investissements dans les produits périmés et impropres à la consommation dans le financement direct de l'organisation terroriste "Daech", rapporte Akhbar Al Yaoum dans sa livraison de ce week-end (24-25 octobre).
Le tribunal, précise la publication, a également décidé d'ajourner le procès du détenu islamiste, sous mandat de dépôt à la prison Salé 2, au 19 novembre prochain afin de permettre à la défense de préparer ses plaidoiries.
Interpelé lundi 15 juin dernier à Fès, le prévenu utilisait les revenus issus de ses investissements dans les produits périmés et impropres à la consommation dans le financement direct de l'organisation terroriste Etat islamique dite "Daech" ».
Pour rappel, les services de sécurité ont procédé, de concert avec les autorités locales, des représentants de l’Office national de la sécurité alimentaire (ONSSA) et des Commissions régionales du contrôle de la qualité et d’hygiène, à la saisie de près de 360 tonnes et 75 kg de marchandises périmées, et de 10.304 litres de jus périmés, aux entrepôts de la société de Saïd El Alouany aux villes de Fès, Imzouren, Ouarzazate, Oujda, Tanger et Marrakech.
Ces produits alimentaires périmés et d'autres dont les dates de péremption ont été changées et prêts à être écoulés y étaient stockés.