Les deux jihadistes en question sont un ancien membre de l'organisation terroriste "Etat islamique en Irak et au Levant" et de son fils, condamnés respectivement à cinq et deux ans de prison ferme.
Les deux prévenus, originaires de Tanger, sont poursuivis pour "constitution de bande criminelle en vue de préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d'un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l'ordre public à travers l'intimidation, la terreur et la violence, appartenance à une organisation religieuse interdite, et tenue de réunions publiques sans autorisation".
Le représentant du parquet avait requis la condamnation des deux prévenus selon les actes de la poursuite, au vu de la gravité des actes qui leur sont reprochés.
Une délégation onusienne spécialisée dans la lutte contre les crimes de terrorisme et la criminalité transnationale organisée a suivi le déroulement du procès, dans le cadre d'une visite de terrain effectuée au niveau de la Cour d'appel à Salé, chargée des affaires du terrorisme.
Par ailleurs, le tribunal a décidé de reporter au 26 mars l'examen d'un autre dossier où sont poursuivis quatre prévenus français, dont deux d'origine polonaise et rwandaise, en attendant la désignation d'un interprète assermenté.