Dans le cadre de la poursuite de la mise en oeuvre des engagements du programme gouvernemental, et en vue d’interagir avec les attentes légitimes des citoyens, il a été procédé à la fixation de quatre priorités du projet de loi de finances, à savoir; la priorisation des politiques sociales et des programmes de protection sociale, l’accélération du processus du dialogue social et l’appui du pouvoir d’achat des citoyens, la poursuite des grands chantiers et des stratégies sectorielles en vue de garantir les conditions de décollage économique et le soutien à l’investissement et à l’entrepreneuriat, outre la poursuite des grandes réformes, précise le Département du chef du gouvernement dans une note de cadrage relative au projet de loi de finances 2019.
SM le Roi Mohammed VI avait appelé, dans Son dernier discours du Trône, à procéder à une restructuration globale et profonde des programmes et politiques nationales dans le domaine du soutien et de la protection sociale, et ce en vue de réaliser les objectifs escomptés au niveau du ciblage efficace des couches sociales éligibles au soutien, rappelle la note.
Elle souligne également que le Souverain s’était arrêté, dans Ses derniers discours, sur les obstacles auxquels fait face le modèle de développement, tout en appelant à revoir ce modèle de manière globale à travers la réorganisation de ses priorités économiques et sociales et son système de gouvernance centrale et territoriale et toutes ses dimensions.
Afin d'élaborer les propositions de la loi de finances 2019, le gouvernement s'attache à des orientations fondamentales, dont notamment la maitrise des dépenses des fonctionnaires, la rationalisation des dépenses en équipements, l'acquisition et la location de voitures, l’encouragement de l’utilisation des énergies renouvelables et des technologies de l’efficience énergétique, ainsi que la rationalisation de l’utilisation des ressources hydriques et des techniques de micro-irrigation des espaces verts, et ce dans le sillage de la mise en place de la stratégie nationale du développement durable 2030, qui s'insère dans le cadre de la réalisation du concept de l’"exemplarité de l’Etat", souligne la même source.
Le document rappelle également que les secteurs gouvernementaux et les établissements publiques ont été invités à améliorer l’efficacité et l’efficience des dépenses d’investissement, à travers l’accélération de la cadence de réalisation des programmes et des projets d’investissement donnant la priorité à ceux qui font objet de conventions nationales et internationales signées devant SM le Roi, ou celles signées avec des institutions internationales ou des pays donateurs.
Ces projets, explique la note, doivent disposer prélablement d'études de faisabilité et leurs travaux doivent démarrer dans des délais raisonnables en vue de réaliser les objectifs et l’impact escompté, précise la note, mettant l’accent sur l’importance de s’assurer de leur cohérence avec les autres stratégies sectorielles et le règlement préalable de la situation du foncier réservé aux projets d’investissement.
D’autre part, les établissements et les entreprises publiques bénéficiaires de ressources financières ou subventions publiques sont appelés également à respecter les orientations relatives à l’élaboration du budget général de l’Etat et à oeuvrer à la mise en place effective des principes de transparence et d’efficacité stipulés dans la loi organique de la loi de finances en ce qui concerne ces établissements.