Le sit-in organisé le 6 octobre devant le Parlement, à Rabat, aurait pu se dérouler comme tant d’autres sans incident aucun. Mais ce n’est pas ainsi que l’auront souhaité certains activistes interlopes, connus et reconnus pour servir des «agendas extérieurs». Il en va ainsi de ce dénommé Nadir Bouhmouch qui avait participé en octobre 2013, sur invitation du Polisario, à la 10 ème édition du Festival international du film «Fisahara», à Tindouf.
Entre deux voyages aux Etats-Unis où il a fait ses "classes" de cinéma (six mois à peine à l'Université de San Diego!) et à Lahmada-Tindouf où il a été invité par le front séparatiste, le réalisateur de "My Makhzen and me", opus incitant à la révolte contre le système du royaume, n'en est donc pas à une provocation près.
Certains sites web avaient tout le loisir de se défouler sur «l’intervention musclée», voire «répressive», des forces de l’ordre contre les sit-inneurs. Mais ils ont omis, à leur insu, de signaler la présence de ce jeune qui a asservi sa caméra au service de la propagande séparatiste, n’hésitant pas à exprimer ouvertement, et au mépris des sentiments de 35 millions de Marocains, son soutien au Polisario.
Est-il besoin de rappeler qu'il a même qualifié le Maroc de «pays colonisateur»? Faut-il rappeler aussi que ce monsieur Nadir, fils d’un homme d’affaires marocain, s’était fait remarquer lors des manifestations du 20 février par ses slogans subversifs et attentatoires à l’ordre public?
On devine ainsi aisément pourquoi cette curieuse présence tenait plus de la provocation que d’une réelle volonté d’exprimer sa solidarité envers les victimes tragiques du drame de Mina. Instrumentaliser le chagrin des familles éplorées relève de l’indécence, voire du cynisme.