Sidi Bernoussi à Casablanca: bras de fer entre majorité et opposition

La Préfecture de Ain Sebaa, dont dépend le conseil communal de Sidi Benoussi.

Revue de presseLa session ordinaire du mois de janvier du Conseil communal de Sidi Bernoussi a été reportée à une date ultérieure, en raison de l’absence de certains conseillers communaux de la majorité aux commandes de cet arrondissement. Ce report a été exploité par la majorité et l’opposition, qui ont émis deux communiqués au contenu diamétralement opposé. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 06/01/2025 à 19h01

Le train de la gestion de la chose locale dans l’Arrondissement Sidi Bernoussi, dans la préfecture des arrondissements de Sidi Bernoussi, à Casablanca, a entamé la nouvelle année 2025 par une guerre de communiqués entre la majorité, aux commandes de cet arrondissement, et l’opposition, uniquement formée par des élus du Parti de la justice et du développement (PJD).

Cette levée de boucliers s’est déclenchée à l’occasion de la tenue de la session ordinaire du mois de janvier de l’Arrondissement.

En effet, chaque partie a émis un communiqué imputant à la partie adverse la responsabilité des dysfonctionnements qui émaillent la gouvernance locale dans cette zone, relaie Al Akhbar de ce mardi 7 janvier.

Juste après l’annonce du report de cette session, précise Al Akhbar, en raison de l’absence de certains membres de l’Arrondissement, «un communiqué rendu public par l’alliance qui dirige l’arrondissement reproche à l’opposition formée par les élus du PJD la responsabilité du retard accusé dans la réalisation de plusieurs projets structurés et structurants dans la zone de Sidi Bernoussi», soulignant que «leur échec durant le précédent mandat à la tête de l’arrondissement avait poussé les électeurs à sanctionner leur parti».

Le communiqué accuse également les élus du PJD de manœuvrer en vue «de saper et de déstabiliser la majorité».

Pour leur part, les élus du PJD dans l’arrondissement de Sidi Bernoussi, ajoute Al Akhbar, ont tenu samedi dernier une réunion extraordinaire, sanctionnée par un communiqué, en réponse à celui rendu public par la majorité.

Dans ce communiqué, «le PJD précise que l’arrondissement est composé de 24 élus, dont seulement 4 de ce parti, le reste (20) formant la majorité», et indiquent que «la session devrait être tenue puisque le quorum était atteint avec la présence de 15 élus».

Selon ce même document, «la majorité aux commandes de l’Arrondissement serait éparpillée depuis le report de la session extraordinaire du mois d’août qui n’a jamais eu lieu, avant que celle du mois de janvier n’ait le même sort».

Selon Al Akhbar, ce bras de fer entre les deux parties se répercute négativement sur la gouvernance locale dans cette zone, sur sa politique de proximité et les intérêts des habitants.

Par Mohamed Younsi
Le 06/01/2025 à 19h01