Salé: la gestion de la commune divise jusqu’au sein de la majorité

Ruelles de la médina de Salé.

Revue de presseLes subventions accordées à certaines associations divisent la majorité du Conseil de la ville de Salé. Ces associations, semble-t-il, auraient des connexions électorales, dénoncent des voix critiques à l’encontre de la gestion du président et de ses vice-présidents, rapporte le quotidien Al Akhbar dont est tirée cette revue de presse.

Le 08/01/2025 à 19h12

La gestion du Conseil de la ville de Salé, présidé par Omar Sentissi du Parti de l’Istiqlal (PI), ne fait pas l’unanimité des élus de la majorité et de ceux de l’opposition.

En effet, plusieurs voix de la majorité aux commandes du Conseil communal de Salé et de son opposition se sont élevées dernièrement pour critiquer la gestion, qualifiée d’«unilatérale» du président et des vice-présidents, écrit Al Akhbar de ce jeudi 9 janvier.

Ces voix des deux camps, majorité et opposition, écrit Al Akhbar, «pointent surtout du doigt les subventions accordées par la Commune et les arrondissements de la ville aux associations».

À ce propos, précisent les sources d’Al Akhbar, «certains associations dans la ville seraient privilégiées par le président de la Commune et son bureau qui leur confient la gestion et l’aménagement de certains stades, en plus de conventions signées dans le cadre du Programme Awrach, que le gouvernement avait lancé pour atténuer les effets négatifs de l’épidémie du Covid-19».

Les conventions signées entre la Commune et les associations bénéficiaires ont été validées au niveau du Conseil, alors que des projets qui s’inscrivent dans le cadre du plan d’action de la commune ont été ajournés, s’indignent les sources interrogées par le quotidien.

Ces mêmes sources accusent «certaines associations d’avoir des connexions électorales», voire d’«d’être proches de certains élus».

D’ailleurs, rappelle le quotidien, «plusieurs élus au Conseil de la ville de Rabat et de la commune de Salé, dont le président d’une commission, avaient présenté leur démission d’associations qui bénéficiaient de subventions accordées par les collectivités territoriales de la région».

Par Mohamed Younsi
Le 08/01/2025 à 19h12