Dans ce rapport, Antonio Guterres souligne que la question du Sahara marocain est examinée par l’ONU en tant que question relative à la paix et à la sécurité, donc comme différend régional sous le Chapitre VI de la Charte des Nations Unies, relatif au règlement pacifique des différends.
Le Secrétaire général de l’ONU confirme, encore une fois, que la solution définitive au différend régional autour du Sahara marocain ne peut être que politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis, et ce conformément aux résolutions 2440, 2468, 2494, 2548 du Conseil de sécurité. Il réaffirme, ainsi, l’enterrement définitif de tous les plans obsolètes soutenus par les seuls Algérie et Polisario, notamment le référendum.
Les résolutions 2440, 2468, 2494 et 2548 auxquelles la solution doit être pleinement conforme selon le secrétaire général de l’ONU, et toutes celles qui les ont précédées depuis 2007, consacrent la prééminence, le sérieux et la crédibilité de l’Initiative d’autonomie comme seule solution à ce différend régional, dans le cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume.
Ces résolutions ont également établi les tables rondes, avec la participation du Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario en tant que cadre unique pour mener le processus politique exclusivement onusien visant à parvenir à une solution politique à ce conflit artificiel monté de toutes pièces, entretenu et maintenu par l’Algérie, ce qui réaffirme, une nouvelle fois, les obligations de ce pays, en tant que partie prenante principale, au différend régional autour du Sahara marocain.
Dans son rapport, le secrétaire général de l’ONU confirme que les éléments armés du Polisario ont bel et bien bloqué le passage d'El Guerguerat en octobre et novembre 2020, battant ainsi en brèche les vaines tentatives du Polisario et de l’Algérie d’occulter cette vérité. A titre de rappel, suite au blocage par les milices armées séparatistes du Polisario pendant plus de trois semaines, du passage routier d'El Guerguerat, entre les frontières du Maroc et de la Mauritanie, en octobre et novembre 2020, le Maroc a entrepris, le 13 novembre 2020, une action de génie civil par laquelle il a rétabli, une fois pour toutes, la libre circulation des personnes et des biens dans ce passage.
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L’aspect pacifique de cette intervention des Forces Armées Royales a été relevé dans le rapport du secrétaire général de l’ONU qui a indiqué "qu’aucune victime n’a été signalée à la Minurso en relation avec les événements de la journée du 13 novembre", ce qui est un démenti fort aux accusations du "polisario", dont les éléments armés ont fui la zone tampon de Guergarate, suite à l’intervention des FAR, comme le confirme Antonio Guterres.
Le secrétaire général de l'ONU a, aussi, mis en relief, dans ce rapport, la lettre Royale soulignant le caractère "irréversible" des actions pacifiques menées par le Maroc au niveau du poste frontalier d’El Guerguarate pour rétablir la libre circulation civile et commerciale. Le rapport confirme que “le Maroc est resté attaché au cessez-le-feu”, tout en préservant son droit de répondre à toute provocation des milices du Polisario. Le secrétaire général de l’ONU a aussi attiré l’attention de l’Assemblée générale de l’ONU sur la renonciation illégale par le Polisario au cessez-le-feu, en violation flagrante des résolutions du Conseil de Sécurité.
Antonio Guterres s’est félicité de la coopération du Maroc avec la Minurso, notamment à travers la vaccination, par les Autorités marocaines, de son personnel.
Aussi, ce rapport se distingue-t-il par la mise en exergue des acquis diplomatiques du Royaume au Sahara marocain durant l’année écoulée. Dans ce cadre, le secrétaire général de l’ONU a mis en avant les inaugurations historiques des Consulats généraux par 16 pays dans les villes de Laâyoune et Dakhla. Antonio Guterres a souligné, à cet effet que "Bahreïn, Burkina Faso, Eswatini, Guinée équatoriale, Guinée Bissau, Haïti, Jordanie, Libye, Malawi, Sénégal, Sierra Leone, Suriname, les Émirats Arabes Unis et la Zambie ont annoncé leur intention d’inaugurer ou ont ouvert des Consulats généraux au Sahara". Ces représentations diplomatiques s’ajoutant ainsi aux 10 consulats de pays africains, arabes, des caraïbes et autres, ouverts dans les villes de Laâyoune et Dakhla pour un total de 26 depuis décembre 2019, ce qui illustre la reconnaissance internationale et diplomatique de la marocanité du Sahara.
Le secrétaire général de l’ONU a, de même, fait état de la proclamation historique, le 10 décembre 2020, par les Etats Unis, de la souveraineté pleine et entière du Royaume du Maroc sur son Sahara.
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En effet, Antonio Guterres a indiqué notamment que "les États-Unis ont reconnu la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara occidental et réaffirmé leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc, comme seule base d’une solution juste et durable à ce conflit". Il a, également, informé que le 24 décembre 2020, les États-Unis ont annoncé l’inauguration d’un consulat virtuel au Sahara.
Par ailleurs, Antonio Guterres a mis l’accent sur l’essor économique et infrastructurel du Sahara marocain, ainsi que la poursuite des investissements du Maroc dans ses provinces du Sud. Il a indiqué à ce propos que "le 30 avril, les autorités marocaines ont annoncé le gagnant de l’offre pour la construction du port atlantique de Dakhla et que sa construction est en cours".
De même, Antonio Guterres relève la poursuite des "travaux de construction d’une autoroute reliant Tiznit à Dakhla". Des chantiers de grande envergure que plusieurs pays arabes ont pu constater, lors de leur visite sur le terrain en juin dernier. En effet, comme en atteste le secrétaire général dans son rapport, "des délégations diplomatiques de Jordanie, d’Oman, d’Arabie saoudite et du Yémen" se sont rendues, les 24 et 26 juin 2021, à Dakhla et Laâyoune pour "explorer les opportunités d’investissement au Sahara".
Enfin, il sied d’indiquer que les rapports du Secrétaire général de l’ONU, aussi bien au Conseil de sécurité qu’à l’Assemblée générale, ont clairement reflété les réalités tant sur le terrain, que dans le cadre du processus politique, loin de la propagande mensongère de l’Algérie et du Polisario, confortant largement la position du Maroc et son attachement à la légalité internationale. Cela a amené l’Algérie, par le biais de son pantin le Polisario, et son séparatiste en chef, Brahim Ghali, à envoyer au Secrétaire général de l’ONU, une lettre irresponsable et irrespectueuse à son égard et à l’égard de toute l’organisation onusienne, lui reprochant tout simplement de ne pas suivre leur narratif fallacieux qui ne convainc plus personne au sein de la communauté internationale, et le critiquant, sans vergogne, pour son impartialité et sa neutralité sur la question du Sahara marocain.