Un seul point est inscrit à l'ordre du jour de ce Congrès, celui de l'élection du nouveau président du RNI. Face à une faible candidature de Rachid Sassi, Aziz Akhennouch est assuré de devenir le président du RNI. Tout le gotha du parti, membres du Bureau politique et élus du Conseil national, étaient présents au premier rang des congressistes.
Dans une allocution d'ouverture, le président démissionnaire Salaheddine Mezouar a mis en exergue les mécanismes qui régissent le RNI, en d'autres termes la démocratie interne qui prévaut au sein du parti. Il a aussi mis le doigt sur un relâchement au niveau de l'action du parti de la Colombe. "Ce Congrès se tient dans une période particulière après la démission du président du RNI", a-t-il déclaré.
Pour Mezouar, cette démission est considérée comme une attitude assez rare dans la vie politique (...). La période est particulière au regard de la nouvelle composition de la Chambre des représentants et de la constitution d'un nouveau gouvernement". Elle est aussi particulière eu égard aux divers autres sujets d'actualité liés notamment aux priorités concernant, notamment, notre cause nationale".
A noter que l'ouverture du Congrès a été retardée par des difficultés organisationnelles causées, particulièrement, par un faible encadrement de la presse et le début de l'effondrement d'une partie de la tribune officielle.
Les congressistes ont été appelés par la suite a élire le nouveau président, à bulletins secrets. Les résultats sont attendus samedi après-midi au terme du dépouillement des bulletins.