Depuis plus de deux ans, le Maroc a un œil sur l’axe Algérie-Téhéran-Liban où se terre l’organisation terroriste du Hezbollah. Il s’est avéré, avec moult preuves à l’appui, qu’entre ces trois pays circulent des armes et l’entrainement des mercenaires du Polisario aux techniques de la guérilla.
Le Maroc a longtemps observé ces manœuvres avant d’aviser Téhéran, le parrain du Hezbollah, qui soutient le Polisario via son ambassade à Alger avec, bien sûr, la bénédiction de la gente militaire algérienne. Le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita, qui annoncé la rupture des relations diplomatiques avec Téhéran, est catégorique dans ses accusations: «Le Maroc dispose de preuves irréfutables, de noms et de faits précis qui attestent du soutien du Hezbollah au Polisario afin de porter atteinte aux intérêts suprêmes du Royaume».
L’étape charnière de ce soutien remonte au 12 mars 2017 quand un haut dirigeant du Hezbollah a été arrêté à son arrivée à l’aéroport de Casablanca. L’enquête révèlera que l'argentier du Hezbollah en Afrique, Qassem Mohamed Tajeddine, était recherché par les Etats-Unis pour blanchiment d'argent et terrorisme.
On saura par la suite que le Hezbollah entraînait des commandos du Polisario aux techniques de la guérilla et fait gravissime, il leur a remis dernièrement des batteries de missiles sol-air SAM 9 et SAM 11. Plus de doute que les Mollahs Iraniens veulent exporter vers le nord de l’Afrique, le chaos qu’ils ont provoqué au Proche-Orient. Quand les faits sont avérés, les démentis ne font que démontrer l’hypocrisie des Mollahs et leurs légendaires visées hégémoniques.