Le départ du ministre Chakib Benmoussa du secteur du sport n’est plus qu’une question de temps, car il semble avoir été acté dans le prochain remaniement ministériel prévu avant l’ouverture de la session parlementaire d’octobre.
Des informations, qui circulent au sein de la majorité gouvernementale, indiquent qu’il est devenu nécessaire de remplacer Benmoussa par une personnalité jeune afin de combler les déficits cumulés en matière d’efficacité sportive, rapporte Assabah du lundi 19 août.
Les mêmes intervenants reprochent au ministre actuel d’avoir échoué à élaborer une politique publique pour atteler le sport à l’enseignement afin de découvrir les jeunes champions via l’organisation de compétitions sportives dans les écoles.
Des sources soulignent que les jeunes cadres du RNI, du PAM et de l’Istiqlal ont exprimé leur désir d’occuper le poste de ministre du sport afin de l’associer au secteur de la jeunesse dans le cadre d’une nouvelle restructuration de l’architecture du gouvernement. L’objectif étant d’accorder de nouvelles attributions au nouveau ministre pour qu’il puisse coordonner ses actions avec la direction du sport au sein du ministère de l’Éducation nationale afin de recruter les compétences qui ont besoin d’encadrement technique.
Les mêmes sources indiquent que la révision de l’architecture du gouvernement a été discutée, à maintes reprises, au sein de la majorité où le nom du ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mehdi Bensaid, a été évoqué pour assumer la direction du secteur du sport.
Même au sein de l’UC, qui soutient la majorité gouvernementale, des voix ont exprimé leur désir de gérer le secteur du sport y compris en se contentant d’un poste de secrétaire d’État pour pouvoir travailler avec le ministre de la Jeunesse.
Un souhait, relaie Assabah, qui ne semble pas à leur portée sachant que les dirigeants des organisations de la jeunesse des trois partis de la coalition gouvernementale se disputent également le portefeuille du sport. Un secteur qui nécessite une grande compétence pour élaborer une politque publique qui s’étend au-delà du Mondial 2030 et qui sera basée sur la formation des champions durant les dix années à venir.