La rareté de l’eau, aussi bien potable que celle destinée à l’irrigation des terres agricoles dans les campagnes de la région du Nord, risque d’encourager l’exode rural, observe le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du 30 août.
Plusieurs familles pourraient ainsi être contraintes de quitter leurs terres vers les grandes villes de la région (Tanger, Larache, Chefchaouen, Tétouan), ajoute le quotidien arabophone. Ces familles quitteraient ainsi le monde rural à la quête d’offres d’emploi car, dans leurs communes rurales, le taux de chômage affiche une hausse importante, conséquence directe de la pandémie et ses effets sur l'économie locale fragile.
Selon le quotidien, plusieurs familles issues des provinces de Chefchaouen, Ouazzane et Larache ont quitté, ces dernières années, leur campagne pour diverses raisons, notamment liées à la recherche d’emploi et à l’amélioration des conditions de vie.
D’après les sources du quotidien, cet exode rural aurait sérieusement augmenté cette année, suite à la rareté de l’eau et à la pandémie de Covid-19. Face à cette situation, plusieurs militants tirent la sonnette d’alarme sur son impact dans un avenir proche.
Ainsi, des associations de la région Tanger-Tétouan-Al-Hoceima exhortent les responsables gouvernementaux de mettre en œuvre la légalisation du cannabis, ce qui pourrait, selon eux, mettre fin à l’exploitation aléatoire des eaux souterraines.
Toujours selon Al Akhbar, les réunions se poursuivent dans la région pour sensibiliser la population locale à l’importance de la rationalisation de l’utilisation de l’eau. Ces réunions sont marquées par la présentation de plans conçus pour la gestion optimale de la situation actuelle.
