Des caïds, des chefs de cercle et des pachas ont été sanctionnés pour avoir failli à leur mission, tandis que d’autres devaient être traduits devant le conseil de discipline au ministère de l’Intérieur pour les mêmes faits. Les causes de la sanction diffèrent d’un responsable à l’autre, mais elles s’inscrivent dans l’approche de la mise en application du principe constitutionnel de corrélation entre responsabilité et reddition des comptes. Selon le quotidien Assabah qui rapporte l’information dans son édition du mardi 19 janvier, pas moins de vingt responsables ont été sanctionnés par le ministère de l’Intérieur. Leur identité sera dévoilée quand la liste définitive des sanctions disciplinaires sera bouclée, précisent les sources du quotidien. Ces sanctions s’articulent autour de la mise à l’écart de certains, la suspension de leurs fonctions de certains autres, la rétrogradation d’autres encore et des blâmes et des avertissements pour au moins six agents d’autorité.
A ce propos, une source au ministère de l’Intérieur confie au quotidien que «cette opération est régie par la constitution et par le principe de corrélation entre responsabilité et reddition de comptes et non pas par des règlements de comptes, comme certaines voix le laissent entendre à tort». Et d’ajouter que le ministère de l’Intérieur réagit immédiatement pour prendre les décisions qui s’imposent à l’encontre des responsables dont l’enquête montre qu’ils n’ont pas accompli leur mission dans les règles de l’art. La même source souligne que l’objectif de l’opération est de mieux rationaliser les ressources humaines du ministère de l’Intérieur et d’assurer plus d’efficience dans l’accomplissement de la mission des agents d’autorité. Cette approche, ajoute enfin le quotidien, s’inscrit dans la nouvelle politique du ministère de l’Intérieur, basée sur le travail sérieux et le changement.