Un rapport établi par les magistrats de la Cour régionale des comptes de Casablanca-Settat épingle la gestion de la police administrative communale au niveau de plusieurs arrondissements du conseil de la ville de Casablanca et d’autres communes de la région.
Plus de 19 présidents de communes et d’arrondissements seraient mis sur la sellette par le rapport en question qui a été mis à la disposition du wali de la région de Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce mardi 16 septembre.
D’après les sources du quotidien, le rapport de la cour des comptes a révélé que «des présidents marginalisaient les agents de la police administrative communale, n’accordaient aucune importance à leurs missions et à leurs procès-verbaux qui finissent dans les poubelles».
Dans ce sillage, les mêmes sources citent «un président d’arrondissement à Casablanca qui dénigrait ce corps administratif pendant deux mandats consécutifs».
Au niveau de l’arrondissement communal du Maârif à Casablanca, «les agents de la police administrative communale font l’objet de campagnes hostiles et des rapports instrumentalisés que des parties adressent à la mairie de la ville pour les écarter».
Les sources du quotidien indiquent que «le nombre des décisions d’avertissement basées sur les procès-verbaux de la police administrative communale, ne dépasse pas le tiers du nombre d’infractions relevées, alors que les décisions de fermeture n’existent pas».
Cette attitude des présidents de communes, serait dictée par des considérations électorales, font remarquer les mêmes sources.
Et pourtant, rappelle le quotidien, les missions de ce corps administratif sont régies par le Dahir N° 1-15-85 du 7 juillet 2015 portant promulgation de la loi organique n° 113.14 relative aux communes, dont notamment l’article 100 qui cadre les dispositions relatives à la police administrative.
Il s’agit essentiellement des domaines de l’hygiène, de la propreté et de la sécurité publique, du contrôle de l’occupation du domaine public communal, l’urbanisme, en plus de la réaction aux plaintes et réclamations des usagers.








