Suite aux sorties musclées des leaders du PJD à propos de la candidature de Karim Ghellab à sa première succession à la tête de la Chambre des représentants, la réaction du PAM ne s'est pas faite attendre. Les derniers propos d'Abdelali Hamidine, vice-président du Conseil national du PJD, ont irrité les responsables PAMistes : "Nous avons fait le choix résolu de soutenir Karim Ghellab pour la course à la présidence de la Chambre des représentants. Cette "partie occulte", contre laquelle s'insurge le vice-président du Conseil national du PJD, se nomme tout simplement opposition parlementaire, un concept qui semble étranger au PJD".
Selon l'état-major du PAM, "la candidature de Ghellab entre parfaitement dans l'esprit de la nouvelle Constitution qui accorde des prérogatives effectives à l'opposition parlementaire". Et de souligner que "les propos de Hamidine sont anti-constitutionnels. Le Parlement est une institution indépendante. C'est aux députés de choisir leur Président et non à l'exécutif d'imposer son choix". Réagissant à la formule "la main qui pousse le tracteur", utilisée par un dirigeant du PJD, le PAM rappelle que "le tracteur est un parti démocrate qui a le droit d'exercer les prérogatives que lui accordent la nouvelle Constitution au même titre que les autres partis. C'est l'ensemble des partis de l'opposition qui ont soutenu la candidature de Ghellab". "Hamidine doit cesser son PAM-bashing", affirme-t-on auprès du PAM.