Omar Faraj n’est pas inconnu au bataillon des fonctionnaires aguerris ayant roulé leur bosse dans l’administration et acquis leur expérience dans la gestion de ses rouages. A 57 ans, il se voit confier un nouveau challenge: la direction générale des impôts, avec son prestige, ses problèmes… Pour tous ceux qui ont côtoyé l’homme à un moment ou à un autre, Omar Faraj a le profil adéquat pour sa nouvelle mission. «Il fait partie de cette catégorie de fonctionnaires discrets et efficaces», nous confie un ancien du département des Finances.
Mais surtout, l’homme est réputé pour son intégrité. En témoigne son passage pendant plus de quatre ans à la tête de la direction des domaines. Il a été à l’origine du recensement du foncier de l’Etat (1,7 million d’hectares valorisés à quelque 50 milliards de dirhams), et il a honoré son mandat sans juguler le moindre scandale.
Cette nouvelle nomination à la DGI peut être considérée comme la consécration de son parcours remarquable. C’est en 1979 qu’il a débuté sa carrière au sein du ministère du Commerce et de l’Industrie. Puis, ses compétences aidant, il a enchaîné les postes de responsabilités. Il fut ainsi tour à tour attaché de Direction chargé de la coopération, Chef du service administratif et de la Formation, directeur du Cabinet du ministre, puis directeur des Affaires générales jusqu’en 1998. Omar Faraj a également occupé les fonctions de conseiller du directeur général des Douanes, directeur des Ressources et de la Programmation au sein de cette direction, puis directeur des Affaires Administratives et Générales du ministère de l’Economie et des Finances pendant 10 ans.
Autant d’expérience faisant de lui un homme rompu à l’administration et pour qui les secteurs les plus importants n’ont pas de secret. A la tête de la Direction des impôts, il devrait confirmer tout le bien qu’on dit de lui.