Boko Haram a encore frappé au Nigeria. Ayant recours à des femmes ou des fillettes pour mener ses actions, ces dernières années, le groupe islamiste armé veut imposer un Etat islamique rigoriste au Nigeria. Samedi, une puissante explosion a secoué le «Monday market», un marché très fréquenté de la ville, bondé. Au moins 20 personnes ont trouvé la mort dans l'attentat, y compris la fillette porteuse d’une bombe artisanale, selon les médias locaux. On recense également 18 blessés. Il s’agit d’un bilan provisoire.
Selon Ashiru Mustapha, membre d’un groupe local d’auto-défense, cité par l’AFP, la bombe a explosé alors que l’enfant faisait l’objet d’une fouille à l’entrée du marché. Ce responsable doute que la fillette ait agi de manière délibérée, et estime qu’elle ne savait pas qu’elle portait une charge explosive. Samedi, alors que le monde s’incline devant la mémoire des victimes des attentats terroristes commis en France, nous voilà face à une nouvelle horreur qui dit bien son nom.«Il n’y a malheureusement pas qu’en France que les fondamentalistes religieux terrorisent et tuent», a commenté un journaliste de Paris Match.