Le 21 septembre dernier, deux ressortissants syriens ont été appréhendés à Nador par des éléments de la police nationale pour tentative de franchir illégalement les frontières.
Le quotidien libération, qui se fait l’écho de cette affaire dans son édition de ce mercredi 23 septembre, nous apprend qu’il s’agit de deux jeunes gens dont les familles ont réussi à passer à Mellilia. Ils ont été détenus puis relaxés par les policiers après trois heures passées au commissariat du poste frontalier de Béni Ensar.
«Les policiers tentent d’approfondir l’enquête sur l’origine de ces faux documents de voyage», déclare Omar Naji, de l’AMDH-section Nador, cité par le journal.
Le militant droit-de-l’hommiste estime que les éléments de la police marocaine sont de plus en plus exigeants et regardants envers les Syriens. «La fermeture de ces présumées frontières devant ces derniers à la recherche d’une protection internationale en Espagne a ouvert la voie à une mafia active qui exige jusqu’à 1.000 euros par personne pour passer de l’autre côté des frontières factices», déplore-t-il.
Le Maroc, qui n'a pas failli à son devoir de solidarité envers les citoyens syriens, "exige le respect de sa souverainté et le respect de sa quiétude", commme le dit un politique. Pour autant, xénophobie et ostracisme n'ont pas droit de cité.
