Après le Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui a livré sa recette pour le modèle de développement industriel du pays, c’est au tour du Conseil supérieur de l’Education, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) de s’inviter au débat en annonçant la préparation d’une proposition pour le développement du secteur de l’éducation.
Dans son édition du vendredi 19 janvier, Akhbar Al Yaoum rapporte que le conseiller royal et président du Conseil Omar Azziman a déclaré, à l’occasion de l’ouverture de la 13e session ordinaire jeudi 18 janvier, que la démarche du CSEFRS était une réponse à l’appel du souverain à ce que chacun contribue à la réflexion globale sur un nouveau modèle de développement pour le pays.
«Le Conseil, en tant qu’institution, est directement concerné par cet appel à contribution parce qu’il est le mieux placé, non pas pour élaborer un nouveau modèle de développement, mais pour démontrer que, quel que soit le modèle de développement retenu, celui-ci devra placer la réforme de l’Ecole au centre de son attention et faire de l’éducation et de la formation du capital humain son épine dorsale», a déclaré Azziman. Pour lui, «toute justice sociale commence et passe par une éducation qui freine la production des inégalités économiques, sociales et culturelles».
Akhbar Al Yaoum assure que le Conseil a chargé trois de ses membres à savoir Rahma Bourquia, Nadia Bernoussi et Rabia Naciri de préparer l’avant-projet du rapport.
La contribution du Conseil présidé par Azziman ne s’éloignera pas de la vision stratégique qui a déjà été conçue précédemment.
«Sauf que cette nouvelle contribution traitera la question de l’école en tant que levier de la justice sociale», affirme le conseiller royal.