Mohamed El Haini, pour ceux qui ne le connaissent pas, était magistrat avant de passer de l’autre côté de la barre, après avoir vécu une rude épreuve à l'époque où Mustapha Ramid était ministre de la Justice.La procédure, il la connaît sur le bout des doigts. Et c’est à ce titre qu’il répond à l’avocat britannique de Taoufik Bouachrine, directeur de publication d'Akhbar Al Yaoum, de Alyaoum24 et de Soltana, poursuivi pour viols, tentatives de viol, traite d’être humains…
Comme on peut le lire sur les colonnes d'Al Ahdath Al Maghribiya dans sa livraison de ce lundi 9 avril, Me El Haini répond, point par point, à l’avocat britannique qu'il accuse, en passant, d’avoir pondu un communiqué de presse plutôt qu’une analyse juridique.
Me El Haini, inscrit au barreau de Tétouan, répond ainsi aux 17 remarques formulées par son collègue britannique.Ce qu’il en ressort? La robe noire british pèche par une lecture biaisée des lois internationales, d’abord en contestant la manière dont l’éditeur d’Akhbar Al Yaoum a été interpellé, puis en avançant un éventuel recours devant les instances internationales.
Pour rappel, Taoufik Bouachrine, éditorialiste et patron d'un groupe de presse éditant plusieurs sites et un journal, est poursuivi pour avoir abusé sexuellement de plusieurs de ses salariées.Son procès reprend mercredi 10 avril. On en saura alors plus sur ce que ses propres avocats qualifient d’«affaire du siècle».