L'heure de la fin des SDL a-t-elle sonné?

Cour des comptes

Cour des comptes. Adil_Gadrouz

Revue de presseL’expérience des 42 sociétés de développement local (SDL) est aujourd’hui soumise aux évaluations et aux audits. La gestion de ces entités est en effet émaillée de nombreux dysfonctionnements. Les détails dans cette revue de presse qui provient du quotidien Assabah.

Le 09/01/2025 à 20h29

Ceratines sociétés de développement local (SDL), ces sociétés anonymes créées par les collectivités locales pour exercer dans les champs de compétences des communes, sont aujourd’hui sous le feu des critiques.

Certaines d’entre elles ont été épinglées par les magistrats de la Cour des comptes pour leur gestion depuis trois ans. Ainsi, «Casablanca Aménagement», «Casablanca events et animation», «Casablanca prestations», «Casablanca Baia» et «Casablanca patrimoine», dissoute par le Conseil de la ville de Casablanca, sont pointées du doigt, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du vendredi 10 janvier.

«La majorité de ces SDL, qui dépensent des millions de dirhams, n’ont pu concrétiser les objectifs tracés à moyen et long terme, surmonter les entraves liées au mandat électoral et assurer leur autonomie financière pour ne pas rester dépendantes des budgets communaux et des conventions». C’est pourquoi, explique Assabah, certaines sociétés de développement local sont mises en sommeil ou frôlent la faillite.

Et pourtant, écrit Assabah, «par leur forme juridique, organisationnelle et financière, ces SDL sont des outils d’accompagnement du développement, d’appui à l’élargissement de la régionalisation avancée et de concrétisation des grands projets structurants relatifs aux nouveaux plans d’aménagement territorial et d’urbanisme, en plus de l’organisation de grandes manifestations sportives».

Pour s’en sortir, souligne le quotidien, «les autorités compétentes examinent, en coordination avec les collectivités territoriales, la configuration actuelle des SDL et la création de pôles multiservices avec la participation de l’Etat».

Par Mohamed Younsi
Le 09/01/2025 à 20h29