Aussitôt après sa «réunion de consultations», dimanche 27 mars à Alger, avec de hauts responsables de l’exécutif algérien, - premier ministre Abdelmalek Sellal, ministre des AE, Ramtane Lamamra, et le vice-ministre de la Défense, Gaïd Salah -, le Polisario s’est livré à un show militaire dans la zone marocaine démilitarisée de Bir Lahlou.
Ce n’est pas la première fois que ce genre de shows est organisé dans cette localité se trouvant à l’est du mur de défense marocain, évacuée par les FAR en début des années 90 dans le seul but de préserver l’accord de cessez-le-feu conclu le 15 octobre de la même année, sous l’égide des Nations unies.
Force est de constater que le contexte dans lequel cet exercice est organisé est tendu. En effet, ce show intervient suite à une crise inédite entre le SG de l’ONU, Ban Ki-moon, et les autorités marocaines, après le dérapage de ce dernier qui a qualifié d’«occupation» la présence du Maroc dans le Sahara.
Ce show intervient aussi et surtout à la veille de la réunion, le 28 avril prochain, du Conseil de sécurité pour édicter une nouvelle résolution au sujet du conflit saharien. Entretemps, des responsables polisariens multiplient les déclarations belliqueuses à travers les médias internationaux.
La dernière en date est celle qui a été faite par le «ministre de la coopération de la RASD», Bulane Sid Mohamed Fadel, au site espagnol «El Dia», dans laquelle il affirme que «le polisario est prêt pour la guerre contre le Maroc».
En somme, autant de gesticulations politico-médiatiques destinées à attirer l’attention de la communauté internationale en perspective de la prochaine réunion du Conseil de sécurité.