"Nous partageons avec les services de sécurité marocains des renseignements, des efforts et des informations opérationnelles. Des opérations conjointes sont même réalisées de manière simultanée dans les deux pays", a-t-il ajouté dans un entretien publié dans le dernier numéro de la revue "Fundación Victimas del Terrorismo" (Fondation des victimes du terrorisme).
Diaz a aussi relevé que la coopération entre les autorités marocaines et espagnoles, à côté de celle développée avec les alliés européens, constitue "l’un de nos points forts" en matière de lutte antiterroriste.
Par ailleurs, il a fait savoir que quelque 190 personnes de nationalité espagnole ou résidant en Espagne ont rejoint, depuis 2014, les rangs des organisations terroristes en Irak et en Syrie, précisant que 25 % de ces individus ont trouvé la mort dans cette zone, alors que 15 % d’entre eux sont revenus en Espagne.
Le ministre espagnol a relevé qu’il s’agit de chiffres relativement bas en comparaison avec ceux d’autres pays voisins, rappelant que le Code pénal espagnol considère désormais comme un délit le fait de voyager à ces zones de conflit pour rejoindre des organisations terroristes.