Le Maroc, premier pays d'Afrique à obtenir le statut de membre observateur au sein de la Communauté Andine des Nations

Drapeau de la Communauté Andine des Nations (CAN), zone d'intégration régionale regroupant la Bolivie, la Colombie, l’Equateur et le Pérou.

Drapeau de la Communauté Andine des Nations (CAN), zone d'intégration régionale regroupant la Bolivie, la Colombie, l’Equateur et le Pérou. . DR

Le Royaume du Maroc a obtenu le statut de membre observateur au sein de la Communauté Andine des Nations, lors de la 20e réunion du Conseil présidentiel andin tenu hier, mercredi 8 juillet 2020 à Bogota, en Colombie, annonce le ministère des Affaires étrangères.

Le 09/07/2020 à 09h42

Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, ce statut octroyé au Royaume, en tant que premier pays arabe et africain, vient conforter sa position d’interlocuteur privilégié dans la région latino-américaine et consacre son positionnement en tant que partenaire crédible, dans un contexte international marqué par l’interdépendance économique et l’interaction culturelle.

La Communauté Andine des Nations (CAN), fondée en 1997, représentant environ 23% de la superficie et de la population du sous-continent latino-américain, est un ensemble régional qui compte comme pays membres la Bolivie, le Pérou, la Colombie et l’Equateur, 

Cette adhésion permettra de valoriser le processus de rapprochement entre le Maroc et les pays latino-américains, et ce, dans le cadre du renforcement de la politique d’ouverture prônée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Le ministère rappelle à cet égard que notre pays bénéficie du statut de membre observateur dans neuf organisations régionales: quatre de nature parlementaire (Parlacen, Foprel, Parlandino, Parlatino), quatre à caractère politique et l’Alliance du Pacifique à dominance économique.

L’arrimage du Maroc à cet ensemble andin, qui trouve ses racines dans un patrimoine historique et culturel commun, ainsi que dans une influence linguistique, constitue également, une reconnaissance des réformes engagées par le Souverain pour l’édification d’un Maroc moderne et démocratique, souligne le ministère des Affaires étrangères. 

Le 09/07/2020 à 09h42