Afin de protéger son territoire et mieux renforcer les capacités de surveillance aérienne de ses frontières, le Maroc se dote de nouveaux drones. Il s’agit d’une commande de douze drones turcs, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 27 juillet. Ces nouveaux drones, qui renforceront un dispositif aérien à la pointe des technologies les plus innovantes, seront déployés pour assurer la surveillance des frontières du pays. La mission est de traquer les trafiquants en tous genres, lutter contre l’immigration clandestine et contrôler les déplacements suspects de personnes.
Pour ce faire, précisent les sources du quotidien, les nouveaux aéronefs sans pilote embarqué ont été affectés à des bases militaires proches des frontières au nord et à l’est du pays. Ainsi, la base d’El Aroui située à l’est, non loin des frontières avec l’Algérie et du préside occupé de Melilla, a accueilli certains avions de la nouvelle commande. La zone, poursuit le quotidien, connaît des activités liées au trafic de drogue, à la traite d’êtres humains et pourrait constituer un passage d’extrémistes en provenance d’Algérie.
Dans le même sillage, d’autres avions ont été affectés à une base militaire dans la région de Tanger-Tétouan. La mission consiste ici, indiquent les mêmes sources, à combattre l’immigration clandestine et ses réseaux. Car la panoplie de drones permettra aux autorités compétentes de surveiller la zone et de transmettre les images de ce qui se passe, surtout dans les lieux difficiles d'accès lors des opérations de ratissage menées par les forces de l’ordre. Et, pour rassurer le voisin ibérique, souligne le quotidien, des sources ont affirmé au journal que les drones ne seraient pas déployés à des fins d’attaque, certaines informations médiatiques véhiculées par des médias hostiles au Royaume ayant laissé entendre que le Maroc aurait l’intention d’encercler militairement les deux présides occupés de Sebta et Melilla. Le Royaume, rappelle le quotidien, avait déjà acquis des avions pilotés à distance pour des opérations ciblées dans les provinces du sud et pour renforcer la surveillance du territoire national et la ceinture de sécurité dans le Sahara marocain.