Deux mois après son dépôt au Parlement, la proposition de loi de l’USFP, qui vise à interdire le cumul des salaires et indemnités dans les instances élues, sera enfin examinée, ce mardi, au sein de la Commission des finances et du développement économique relevant de la Chambre des représentants.
Al Massae, qui rapporte l'information dans sa livraison de ce lundi 8 janvier, précise que, par cette proposition, les socialistes tentent de limiter ce cumul à deux salaires au maximum, ou encore à deux sortes d’indemnités, sachant, explique le quotidien, que certains élus gagnent plus que les membres du gouvernement et les hauts fonctionnaires de l’Etat.
Le journal note, cependant, que l’initiative individuelle de l’USFP risque d’aggraver les différends entre les composantes de la majorité, et que cette dernière pourrait être contrainte de tenter un consensus autour d’un nouveau texte.
Al Ahdath, qui évoque le même sujet dans son édition de ce lundi, affirme qu’il ne s’agit pas là de la seule proposition de loi qui risque de susciter la polémique.En effet, explique le journal, la Commission des finances et du développement, présidée par le PJDiste Abdellah Bouanou, va de même examiner, ce mardi, une autre proposition de loi présentée par les groupes de la majorité. Cette proposition de loi vise à fixer un plafond de 1,2 million de dirhams aux salaires et indemnités que perçoivent les hauts fonctionnaires et les patrons des établissements publics. La majorité, ajoute le quotidien, dit vouloir ainsi prendre exemple sur ce qui se fait dans des pays comme l’Egypte, la France et la Grèce.