Dans sa résolution 2414, adoptée vendredi par 12 voix pour, 0 voix contre et 3 abstentions, et prorogeant de six mois le mandat de la MINURSO, jusqu’au 31 octobre 2018, le Conseil de sécurité «salue les mesures et les initiatives prises par le Maroc, et le rôle joué par les Commissions du Conseil national des droits de l’Homme opérant à Dakhla et Laâyoune, ainsi que l’interaction du Maroc avec les Procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies».
Le Conseil de sécurité fait état également de sa «profonde inquiétude» vis-à-vis des "souffrances continues” des populations des camps de Tindouf, en Algérie, ainsi que de leur dépendance de l’aide humanitaire extérieure.
La résolution a ainsi réitéré la demande du Conseil de sécurité quant à l’enregistrement et au recensement des populations des camps de Tindouf, en insistant pour que des «efforts soient réalisés dans ce sens».
L’instance exécutive de l’ONU a, par ailleurs, souligné l’importance d’un engagement des parties de continuer le processus de négociations sur le Sahara marocain sous l’égide des Nations Unies.
Le texte appelle, en outre, les Etats voisins à «apporter des contributions importantes au processus politique et à accroître leur participation au processus de négociation».
Ces négociations, souligne la résolution, doivent se faire «sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable».