Dans sa résolution 2351, prorogeant d’une année le mandat de la Minurso, jusqu’au 30 avril 2018, et adoptée à l’unanimité, le Conseil a mis l’accent sur l'importance de “l'engagement des parties à poursuivre le processus de préparation d'un cinquième round de négociations”, notant que “le réalisme et l'esprit de compromis par les parties sont essentiels pour progresser dans les négociations”. Le Conseil a, dans ce sens, encouragé les pays voisins à “apporter une contribution importante à ce processus”.
Les membres du Conseil demandent aux parties de “faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin de reprendre les négociations”.
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A cet égard, le Conseil a salué les efforts “sérieux et crédibles” déployés par le Maroc “pour faire avancer le processus vers une résolution”, consacrant ainsi la prééminence de la proposition d’autonomie au Sahara, présentée par le Royaume en avril 2007.
Le Conseil souligne aussi son plein soutien à l’engagement du Secrétaire général et à son envoyé personnel pour parvenir à la résolution de la question du Sahara et “relancer le processus de négociations avec une nouvelle dynamique et un nouvel esprit menant à la reprise d'un processus politique dans l’objectif d'atteindre une solution politique mutuellement acceptable”.
Les Quinze insistent, dans ce contexte, sur l’importance de reprendre les négociations, sous l’égide de l’ONU, “sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts déployés depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable”.